Les qualités nécessaires
Un soudeur doit être relativement
disponible puisque selon son poste, il peut être amené à intervenir à toute heure de la journée comme de la nuit. De plus, il doit être
mobile, puisqu’il doit se déplacer sur les chantiers pour des opérations de maintenance et de réparation. Le soudeur doit disposer d’une bonne condition physique puisqu’il travaille toujours debout ou dans des positions inconfortables pour pouvoir effectuer des soudures.
D’autres qualités sont nécessaires pour effectuer le métier de soudeur. Ainsi, il doit être
précis et
minutieux afin de fournir un résultat résistant et fiable. De plus, certaines de ses missions s’automatisent, le soudeur doit donc continuer à se former au cours de sa carrière afin de maîtriser les nouvelles machines (comme les cellules robotisées de soudage à l'arc, les machines à souder par faisceau d'électrons, etc.).
Le rôle du soudeur
Le soudeur ne se cantonne pas à souder, il doit également être en mesure de
préparer les pièces à souder, c’est-à-dire : les dégraisser et les décaper afin qu’elles soient parfaitement propres et que la soudure puisse adhérer. Son rôle est d’
assembler différentes pièces entre elles. Ces dernières sont fabriquées par des tuyauteurs et des chaudronniers. En effet, il peut s’agir de tuyaux, mais aussi de tôle formée ou encore de grands ensembles chaudronnés, etc.
Lorsqu’il travaille, le soudeur porte masque et combinaison de protection, la phase de soudage l’expose à des risques de projection. Pour
souder au chalumeau, il utilise en effet une flamme dont il règle l’intensité. Pour
souder à l’arc électrique ou au
laser, le soudeur doit savoir programmer la vitesse de soudage.
Une fois la soudure réalisée, la mission du soudeur ne s’arrête pas là puisqu’il doit
nettoyer la soudure, vérifier qu’elle est suffisamment résistance, et enfin, la
polir.
Il existe de nombreux procédés de soudure, raison pour laquelle un soudeur peut aisément se spécialiser dans l’une de ces techniques (soudage laser pour les soudures de haute précision, soudage à l'arc électrique pour la construction mécanique, etc.), ou à un secteur d’activité, un type d'assemblage, un type d’installation, etc.
Le salaire et les débouchés
Le soudeur généralement amené à travailler seul, sur un chantier ou dans son atelier, cela ne l’empêche toutefois pas d’être salarié dans une entreprise ou une industrie. Les conditions de travail du soudeur dépendent directement de la société pour laquelle il travaille. En effet, il peut être employé par une entreprise de tuyauterie industrielle, une entreprise de travaux publics, mais aussi une grande plateforme pétrolière ou encore une centrale nucléaire.
Un soudeur touche
salaire brut initial en début de carrière, correspondant environ à
19 000 € par an. Dans les années à suivre, son salaire évolue généralement de la manière suivante :
- 21 800 € à partir de 3 ans d’expérience ;
- 30 000 € à partir de 5 ans d’expérience ;
- 37 000 € à partir de 10 ans d’expérience.
Une
évolution de carrière sera également envisageable étant donné la grande diversité des techniques et des procédés que comporte ce métier. Ainsi, le soudeur pourra se spécialiser dans un domaine. Après plusieurs années de pratique, le soudeur pourra avoir la possibilité de devenir
chef d’équipe ou
chef d’atelier.
Quelle formation pour se former ou se reconvertir ?
Le soudeur doit se former tout au long de sa carrière afin d’acquérir les compétences correspondant aux évolutions du métier. De nombreuses formations courtes permettent aux professionnels du BTP de suivre une formation soudure selon les thématiques suivantes :
- initiation aux procédés de soudage ;
- perfectionnement aux procédés de soudage ;
- rédaction d’un cahier des charges ;
- découverte des procédés de soudage industriel ;
- découverte des procédés de soudage manuel ;
- acquisition d’un certificat international ;
- apprentissage des techniques de soudage oxyacétylénique ;
- repérage et identification des défauts de soudure de construction, etc.
En formation continue, il est notamment possible de suivre le chemin traditionnel du CAP en alternance pendant 2 ans qui permet d’intégrer le monde du travail au plus tôt tout en bénéficiant toutefois d’une formation théorique approfondie qualifiante. Les
formations longues et
diplômantes permettant d’accéder au métier de soudeur sont des cursus scolaires comme :
- les CAP :
- métiers de la fonderie ;
- technicien soudage ;
- serrurier métallier ;
- réalisation en chaudronnerie industrielle ;
- outillages en moules métalliques, etc.
- les Bac pro :
- technicien outilleur ;
- technicien d’usinage ;
- technicien en chaudronnerie industrielle
- les BTS :
- fonderie ;
- conception et réalisation en chaudronnerie industrielle, etc.
Il existe également différentes
mentions complémentaires qui peuvent permettre de se reconvertir au métier de soudeur.
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