Les qualités nécessaires
Les
offres d’emploi de couvreur requièrent un certain nombre de qualités et de compétences nécessaires à l’exercice de ce métier en hauteur. Ainsi, le couvreur ne peut pas avoir
peur du vide ni avoir le
vertige, cela serait une véritable gêne puisqu’il est principalement sur le terrain, et plus précisément sur des toits qui peuvent être bas pour des maisons plain pied mais également relativement haut pour des immeubles ou des monuments historiques. Il doit tout de même être d’un naturel
prudent afin de ne mettre en danger ni lui-même ni les autres professionnels présents sur le chantier.
Disponible et
mobile, le couvreur intervient généralement sur un département, voire une région, et se rend de chantier en chantier pour réaliser les couvertures de toiture. Un
bon sens de l'équilibre et une
bonne condition physique sont également primordiaux, tout comme
habileté,
adresse et
réflexes.
Minutieux, le couvreur dispose de véritables acquis en matière de
dessin, de
géométrie et de métrage. Ces capacités sont en effet indispensables pour la conception de plans. Toutes ces qualités devront être complétées par une excellente connaissance des matériaux permettant de concevoir, restaurer et isoler les couvertures de bâtiments.
Il ne faut pas oublier que le couvreur travaille tout au long de l’année en extérieur, dans des positions qui ne sont pas toujours confortables. Pour l’exercice de ses missions, le couvreur doit connaître les
règles de sécurité, les respecter et les appliquer.
Le rôle du couvreur
Les missions d’un couvreur comprennent aussi bien la lecture des plans permettant de préparer la surface du bâtiment à couvrir, que l’
installation des échafaudages permettant à sécuriser le chantier, ainsi que la mise en place de l’ensemble des équipements de sécurité.
En termes de couverture, il commence par
fixer des liteaux ou des bardeaux sur la charpente. Selon le matériau choisi avec le client, il procède ensuite à la pose de la couverture, il pourra s’agir :
- d’ardoises ;
- de zinc ;
- de tuiles ;
- de tôle ;
- de béton ;
- de verre ;
- de tuiles en terre cuite, etc.
Leur
positionnement est minutieux puisque la position des tuiles entre elles est importante pour une couverture performante et sans fuite. Ainsi, la
pente du toit aura également une influence sur le positionnement des matériaux de la couverture. En termes de fixation, il pourra utiliser des crochets, des crampons ou des clous.
Pour pouvoir effectuer raccords et scellés, le couvreur devra
préparer son enduit avec de la chaux, du plâtre, du sable et du ciment.
La profession de couvreur ne se limite pas à la couverture en tant que telle puisqu’il pourra également être amené à installer des gouttières et autres dispositifs d’évacuation des eaux de pluie, des raccords de cheminée ou encore des lucarnes, etc.
Le couvreur se charge aussi des finitions, de l’
isolation thermique, des réparations et de l’entretien éventuels sur les couvertures qu’il a posé.
S’il intervient sur des monuments historiques, il sera alors question de
restauration de la couverture.
Le salaire et les débouchés
La profession de couvreur offre aujourd’hui des possibilités intéressantes en termes d’emploi. Recherché de manière importante par les
entreprises du bâtiment, la recherche d’emploi est clémente pour les jeunes diplômés ayant suivis une formation continue. Il s’agit toutefois d’un métier où il est conseillé aux personnes de prévoir une double formation afin que le professionnel ait plusieurs cordes à son arc, raison pour laquelle on entend parler de couvreur-zingueur et autres. Il peut également s’agir d’une possibilité d’évolution de carrière puisqu’il existe des débouchés pour les couvreurs spécialisés comme pour les couvreurs polyvalents.
Pour le
salaire brut initial du début de votre nouvelle carrière, comptez
20 000 € par an. Ensuite, le salaire évoluera de la manière suivante :
- 22 000 € à partir de 3 ans d’expérience ;
- 24 0000 € à partir de 5 ans d’expérience ;
- 27 000 € à partir de 10 ans d’expérience.
Pour son
évolution de carrière, le couvreur a de multiples possibilités. Il peut notamment se spécialiser dans un domaine, ou plus précisément dans un matériau, comme l’ardoise, le zinc, le cuivre, les tuiles, etc., ce qui lui permettra également de diversifier ses compétences.
Une évolution de carrière peut également se traduire par une
spécialisation en monuments. Le professionnel se chargera alors principalement des toitures comme les dômes, les clochers d’église, etc. Après plusieurs années d’expérience, il aura également les capacités pour devenir
installateur de panneaux solaires, revêtisseur-étanchéiste, etc.
Pour devenir
chef couvreur et avoir la responsabilité d’un chantier, une formation complémentaire (BP, BTS, BM) sera recherchée. Après plusieurs années d’expérience, le couvreur peut aussi choisir de se mettre à son compte ou de créer son entreprise. Il aura également les compétences pour devenir
technicien de chantier en couverture.
Quelle formation pour se former ou se reconvertir ?
Le métier de couvreur comme première carrière offre de nombreuses possibilités de spécialisation ou à l’inverse de déploiement de la diversité de l’offre.
Pour se reconvertir au métier de couvreur, cela sera tout à fait possible, notamment si vous exercez déjà un métier dans le secteur du BTP.
Pour développer vos connaissances et compétences en couverture de bâtiment, voici des pistes de formations courtes qui vous permettront d’acquérir de nouvelles compétences. Vous pouvez :
- améliorer vos connaissances en termes de prévention des risques techniques de construction ;
- vous sensibiliser à l'autoconsommation photovoltaïque ;
- améliorer vos connaissances en termes de vocabulaire technique en suivant une formation de perfectionnement en terminologie de la construction du bâtiment ;
- suivre une formation sur les pathologies de la construction afin de posséder de bonnes connaissances concernant les principaux désordres liés au bâtiment ;
- apprendre à maîtriser l'expertise judiciaire du bâtiment ;
- etc.
Pour vous reconvertir dans le métier de couvreur, il faudra généralement suivre des formations qualifiantes plus longues, comme :
- un CAP couvreur ;
- un BP couvreur ;
- etc.